[Inutilisable en RP] ...

Quand j'étais petite, Ismaël me racontait toujours la même histoire. Celle d'un jeune délinquant, qui était venu le braquer, à son épicerie, au petit matin. Tout ça pour en retirer quoi, cinq cent dollars, à tout casser ?
Le lendemain, le gars a eu le culot de revenir pour faire ses courses. Il l'a reconnu, bien évidemment. Là, où certains auraient cherché à se venger, mon oncle, lui, lui a permit d'expier ses fautes. Il l'a pardonné et, lui a offert un emplois.
Cela fait partie des innombrables choses qui illustrent ce qu'ils disaient. En Amérique, tout le monde a droit à une nouvelle chance, pour peu que l'on sourie à la vie.

D'une certaine manière, je pense pouvoir dire que j'y ai eu droit. J'ai contacté Emirates, concernant les offres d'emplois qui tournaient sur le net, ou dans les journaux. J'ai candidaté en tant que pilote et, j'ai été reçu. Je ne sais pas grand chose de mon employeur, Monsieur Fékir, mais, il m'a l'air d'être un grand homme, pour qui la famille est importante.
Je l'ai croisé, en sortant de chez le coiffeur, d'ailleurs. Je ne sais même pas si il m'a reconnu.
Mais, il m'a rappelé, un peu plus tard, afin que je rejoigne l'Emirates Club, une espèce de groupe de privilégiés. Arrivée sur le parking du Manoir, je me suis sentie... venue d'un autre monde. Garer ma Pénumbra à côté d'une Windsor, je peux vous jurer que cela fait tâche.
J'ai été introduite par M.Fékir auprès des autres membres et, je crois pouvoir dire que ça s'est bien passé. Peut-être que, finalement, je suis à ma place, en ces lieux.

Pour mon poste de pilote, on m'a fait une offre plus qu'honnête. On me paie 20.000$ par mois pour satisfaire la clientèle et, le plus intéressant dans l'histoire, c'est qu'ils m'ont payé ma licence de pilotage. J'ai dû attendre plusieurs jours avant d'être contacté par l'Instructeur, mais, ma foi, ça en valait la peine. C'est bien ici l'avantage, d'avoir été pilote de chasse dans un autre pays.

J'aurai aimé en dire plus, mais, ces derniers jours, il ne s'est rien passé de spécialement prodigieux. J'ai pu, avec Monsieur Fékir et les membres du club, visiter le Hangar de la compagnie. Tous les appareils, sans exception, sont luxueux au possible. Je pense pouvoir dire que je ne pourrais pas me plaindre de mon travail, à ce niveau là, c'est un plaisir si grand, que ça en deviendrait étrange.

Los Santos est réputée pour sa violence, et, contrairement à d'autres pays, ici, quand il y a un crime en cours, les gens agissent. Je faisais mon jogging sur la plage; dans les alentours de minuit; l'air y est plus frais. Un homme qui m'a croisé, m'a traité de "pute" et, a essayé de me frapper. Je suis pour le combat équitable et, la légitime défense nécessite une riposte adaptée à la menace. Si j'avais riposté, j'aurai pu être ennuyée... Mais un homme, en costume, portant un foulard, est venu m'aider.
Il faudrait que je pense à le remercier.

Je ne suis plus une enfant.

Propre

Bien !

#YungOkovo

Ya encore un nouveau pseudo super héro ? 

Sympa sinon.

#LesVraisSavent

Ce fut le "sauvetage" le plus triste du monde, khey. Le PNJ s'est prit une patate, il est parti en courant.

Lourdax

Très bien

J'ai parfois l'impression que plus les temps changent et moins les choses évoluent. Quand j'étais plus jeune, j'ai parfois commis des erreurs et fait de nombreuses choses que je regrette à présent. La shiksa d'Ismaël avait connu ce genre de vie. Elle me répétait souvent que, malgré les événements, je me devais de rester une bonne personne, courtoise, respectueuse, honnête... Des traits qui ne l'ont jamais définie et, c'est pour ça que son mariage était condamné. Faire ce que l'on nous dit de faire, et non ce que l'on nous montre, ça, ça peut résumer une bonne partie de ma vie.
J'ai toujours vu les soldats de Tsahal patrouiller dans les rues, frapper les enfants musulmans, ou leur jeter des pierres. Je ne saurai dire si il s'agissait d'un conflit idéaliste, de vengeance ou juste, au fond, d'une simple répétition de ce qu'ils ont pu observer par le passé.
Forcément, ce qui m'a étonné, en arrivant aux Etats-Unis, c'est la diversité culturelle, ethnique et religieuse.
Il est bon de savoir que l'on peut être accueilli et accepter quelque soit sa couleur de peau et ses croyances. Je me doute bien qu'il ne s'agit que d'une façade, mais... si seulement par chez-moi ils étaient capables de faire ne serait-ce qu'un dixième de ce que font les américains, on évoluerait.

Les deux derniers mois n'ont guère été passionnant. Je savais qu'Emirates Airlines était une compagnie jeune qui n'attendait que des volontaires pour se développer en Amérique, mais, je me retrouve face à des difficultés inattendues. Je dois encore m'entretenir avec Sneazz, quant à la démarche commerciale que nous allons entreprendre. La flotte est suffisamment diversifiée pour créer des offres pour tout type de budget. Toucher plus de population, c'est faire plus de profit.
Très sincèrement, je ne sais pas ce que je dois penser de mon employeur. Je passe mon temps à jongler entre le tutoiement et le vouvoiement, et, le fait qu'il soit souvent entouré de femmes me laisse perplexe. 
Je ne connais pas sa vie privée et, je ne compte pas le juger sur les apparences. Mais, il devrait tout de même se méfier des médias. La presse à scandale aime quand les personnalités voient plusieurs personnes à la fois. Une mauvaise rumeur, un cliché volé, ça peut détruire une vie. Je ne suis pas bien placée par le conseiller et puis, ce genre de familiarité pourrait poser poser problème.

Toujours est-il que récemment, une jeune femme a rejoint le club Emirates. Une certaine Lindsey. On ne s'est pas réellement attardé sur les présentations, il fallait respecter la procédure. Remise du foulard, visite des locaux, et le speech habituel. 
Comme je l'ai écris plus haut, je ne suis pas du genre à juger, mais... pour le peu que nous ayons eu une discussion, je peux dire qu'elle parle trop. Je ne sais pas si il s'agit de fierté ou d'inconscience, mais ça pourrait éventuellement poser problème sur le long terme.
Je veux dire, M. Fékir est mon employeur. Il fait appel à moi quand il a besoin, et, il arrive que l'on se croise au club pour parler affaire, rien de plus, rien de moins, pour le moment. Je n'ai pas besoin de savoir si il consomme de la drogue, si il a du mal à décrocher, ce genre de chose... ne me concerne pas, en fait. Elle m'a aussi parlé d'elle, un peu. Une soeur décédée, des soucis d'addiction, un train de vie qui diffère de celui du commun des mortels...
Une bonne chose que je ne sois pas une blogueuse ou une journaliste.
Sneazz est venue me sauver d'une conversation des plus déprimantes, en proposant de passer une soirée au manoir. Une chance.

Je n'aime pas l'alcool, en dehors de rares occasions festives, je ne bois pas. Je ne fume pas non plus. Il m'est difficile de réellement m'amuser à une soirée, en temps normal, si les gens restent dans leur coin, je ne vais pas aller les chercher.
Quand certains passent derrière un bar, ils s'improvisent barman et tentent des créations originales eco+ en mélangeant tout ce qui leur passe sous la main. Ils ne font pas exprès, hein, pour la plupart.
Il est amusant de voir une personnalité locale agir comme n'importe qui le ferait, sans se soucier de son image. Voir M.Fékir servir un verre d'un infâme cocktail, pour essayer de le faire boire à Lindsey, je dois admettre que ça m'a touché. Ils s'amusaient et, c'est la clé pour passer un bon moment.
Le verre descendu; je ne dirai pas par qui; on a finalement fait un tour dans la piscine du manoir. Enfin, plus dans le jacuzzi, afin de susciter la jalousie; m'voyez ? Et, évidemment, la conversation tourne autour des tatouages que les uns ou les autres possèdent.

J'ai horreur de parler de mes tatouages à des gens qui ne comprennent pas. La plupart des gens font ça pour le style, ou par effet de mode et, je reconnais que deux de mes tatouages sont justes là pour ça. Pas ma manchette.
J'ai été pilote. La plupart de mes vols consistaient à bombarder des civils, à répandre la mort. C'est une faute grave, qui, en plus d'avoir marqué mon esprit, est à présent ancré sur ma peau. Il représente ma culpabilité, ma bêtise, mon passé, tout simplement.

Le passé est tout ce que je suis, mais, il ne fait pas qui je suis. Ce n'est qu'en tombant que l'on apprend à voler.
De la terre, jusqu'en haut, le feu était déchaîné, il ne partait, ne s'arrêtait jamais. Et, le reste de ma vie, je vais pourchasser le pardon, et essayer d'en trouver la beauté.
Je rêve peut-être, mais ça doit être possible.

Toujours est-il que je n'apprécie pas spécialement la curiosité à mon égard, si elle n'est pas dans le but de me courtiser. Et, jusqu'à présent, seuls des hommes sont venus à me draguer, donc, c'était une perte de temps pour eux.

Entre deux instructions théoriques pour le compte d'une société dont le nom m'échappera toujours, j'ai dû venir à la rescousse du patron, qui était en entretien avec une forte tête. Le gars est flic, n'a pas l'air spécialement brillant et vient postuler en tant que mécanicien chez Emirates.
Je lui ai demandé ses diplômes, histoire de savoir à quel genre de branque j'avais affaire... Il m'a parlé d'un "Bac Pro", je crois c'est un diplôme Français.
Je me suis renseignée après coup, je n'ai pas eu tord en le recalant gentiment. Avec ce diplôme, en Europe, c'est limite si l'on parvient à travailler sur des ULM si on ne passe pas par l'armée. Aux Etats-Unis, c'est plus souple, au niveau de la maintenance, mais, si je dois superviser la maintenance en plus des vols, je m'ajoute une quantité de travail non-négligeable et, l'équipe actuelle fait très bien son boulot. J'ai simplement fait comme la plupart des recruteurs pas intéressés. Je lui ai demandé de passer une licence coûteuse et de repasser des études.
Sneazz m'a remercié, même si il n'y avait pas de raison. Au fond, je ne fais que mon travail, en tant qu'employée, mais aussi en tant que membre du club. L'image de la marque avant tout.

Le soir-même, enfin, dans la nuit, sur Bleeter, ça parlait d'une petite fête sur la plage... Je préfère même pas en parler. Alors oui, ça m'a permit de voir un peu de monde, dont ma tatoueuse... qui est aussi ma coiffeuse... (note à moi-même : lui demander si elle fait esthéticienne aussi) mais... fête improvisée, sans cadre d'accueil ni structure... Voilà quoi. Très sincèrement... Je risque d'éviter d'y aller, si ça venait à se reproduire.

On dit qu'avec l'âge vient la sagesse.
Elle est en retard.

Lourd frère gg ;)

Sympathique !

A partir de cette entrée, ce que vous lirez, ici, ce sont les lettres de Shelly, à sa fille, Aviva.

Il me fallait quelque chose pour t'accueillir, quand tu seras en âge de lire. Que tu comprennes pour j'étais absente, pourquoi j'te gonflais.

 Disons que pour moi, la vie a été compliquée. Je regrette de ne pas avoir prise le temps de prévenir mon employeur, Monsieur Fékir. C'est un homme de bien, il aurait pu comprendre. J'ai eu des... impératifs administratifs. Un décès entraîne souvent beaucoup de remue-ménage, même lorsqu'au final, il ne nous atteint pas. Mon oncle, Ismaël, nous a quitté. Il était malade, très gravement même. Aaliyah m'a dit qu'il avait demandé à me voir avant de redevenir poussière.
Des encouragements. Même quand j'étais petite, il me soutenait dans mes choix. Il m'aidait, il m'inspirait. La disparition d'un grand homme, dont peu de personnes se souviendront, au final. Mais c'est comme ça fonctionne. On évolue, dans son coin. On fait son petit chemin de vie. On rencontre des gens. On fait des sourires. On s'aime. On se déteste. On s'embrasse. On se frappe. Puis, on est oublié. Tout ce qu'on a pu faire, tout ce qu'on aurait voulu faire... Nos rêves, nos espoirs, nos ambitions... Tout disparaît.
Si j'étais croyante, j'aurai pu dire qu'il s'en serait allé aux côtés de Dieu et de ses disciples. J'aime à dire qu'avec un peu de chance, on ira tous au Paradis. La vie est un enfer, il suffit de passer une journée aux portes de Tel Aviv pour s'en rendre compte. La peur. La misère. La guerre. La mort. C'est un quotidien que nous n'avons pas, aux Etats-Unis. Tu ne l'as pas connu, mais, sans lui, je n'aurais peut-être jamais la chance de te connaître, et de connaître ton père.

On pourrait presque croire que je serai entrain de me plaindre. Mais, non. J'ai toujours cru à ce que disait Ismaël: "Beaucoup de malheurs mènent à un grand bonheur."
Je ne suis pas revenue aux Etats-Unis les mains vides. La vie m'a fait le plus beau des cadeaux. Je suis le genre de personne qui se disait "J'aime pas les gosses, j'en veux pas." Je crois qu'on tout le monde se dit ça... Jusqu'à ce que ce petit miracle pointe le bout de son nez.
C'est aussi pour cette raison que je suis restée au pays. Ce n'était pas tant la question de lui donner la nationalité, non, c'était juste rester stable le temps mon trésor grandisse un peu.
On m'a souvent dit que pour élever un enfant, il faut être deux. Que ce n'était que le fruit de l'amour entre deux personnes, pour entretenir la flamme du couple. Ceux qui disent ça ne connaissent pas l'amour qu'une mère peut transmettre. Je n'ai pas à faire d'effort pour être présente, et ça ne changera pas. Malgré ses défauts, qui sont aussi un peu les miens et ceux de son père, pour le peu que j'ai réussi à lui en trouver, je l'aime. Sa présence me rappelle les vraies choses de la vie. Elle calme mes névroses aussi.
Je vois le bon côté. Si le temps me détruit, il va t'embellir. Plus je te vois grandir, et plus je me sens bénie.
Je peux enfin me poser.

Je ne suis plus une enfant. Je suis maman. Ta maman.

Sois heureuse, Aviva. Tu es comme le printemps de ma vie. Tu es le renouveau.

Ouloulou toujours au top bg

Il fallait justifier l'absence du personnage. J'ai passé pas mal de temps à y réfléchir et...
Pour changer l'optique et la philosophie du personnage, je me suis dit que c'était la meilleure solution.

Merci Khouya.

En soit, Shelly va pas changer de style. Elle sera juste moins sur la défensive et plus ouverte.
Tout comme son style vestimentaire va devenir moins fermé, moins terne.

Sinon, bah, je ferai ce que j'ai à faire vis-à-vis de son emploi. Mais, logiquement, je pourrais ENFIN poste le sujet d'Air Emirates.


Concernant Ismael, il a bien vécu. Il a pu mourir heureux.

Lourd :D