C'est ici que l'histoire s'écrit

Mais encore ? :hap:

Dit nous en plus ! :bave2:

C'est ici que l'histoire s'écrit Final_12

"Sous le soleil les fumées de la ville paraissais encore plus rouge que les flammes elles mêmes. le ciel si mettais aussi a son habitude bleu azur il venais de tournée au rouge écarlate a certains endroits. On se serais cru vivre avec un filtre sang devant les yeux... cette scène de désolation continuera a hantée nos esprits du moins en attendant que la faim revienne nous cisailler le ventre. paralyser par la peur ... ou peut être le manque d'énergie les foules restaient figer devant cet scène. le soleils se couchera bientôt plongeant ce theatre dans l'obscurité d'une nuit noir jusqu'a l'aube ou tout recommencera ..."

Amérique du sud, 2050. Novella Esperanza

La ville était en fête pour célébrer le nouvel an. Les rues grouillaient de vie, la télévision offrait ses meilleurs programmes, les radios étaient en feu. Une en particulier. Latino News diffusait en prime-time une émission consacrée aux progrès technologiques qui ont bouleversés la sociétés en une cinquantaine d'année, une sorte d'hommage, d'anniversaire.
L'équipe traditionnelle, aimée des auditeurs avait un invité spécial : l'écrivain Ethan Brook, qui souhaitait participer au débat. Amélioration de la vie ou vulgaire poison ? Les avis divergeaient, comme toujours.

Le régisseur prit la parole, déclarant le début de l'émission. L'introduction se fit entendre et le présentateur commença:

"- Bienvenue sur Latino FM, je suis Tom Blar et je vous remercie de nous choisir sur les ondes ! Nous sommes aujourd'hui en compagnie du très célèbre romancier Ethan Brook. Bienvenue, prenez place, s'exclama-t-il avec entrain.
- Merci, Tom, je suis heureux d'être ici.
- Nous sommes donc ici pour parler de votre livre " Un Regard Sur Le Futur ", le best-seller de ce début d'année. Comment expliquez-vous un tel succès ?
- Oh, vous savez, Tom, cette époque inspire tout le monde, vous, nos auditeurs, moi, n'importe qui, répliqua Ethan.
- J'admire votre modestie, mais vous marquez un point. C'est vraiment une période formidable.
- Oui, c'est ce que je dis dans mon livre.
- Résumons les cinquante dernières années, comme le fait votre ouvrage. Il y a un événement qui vous a particulièrement marqué ou inspiré ?
- Il y a bien quelque chose, oui. Et je pense que ça ne m'a pas seulement marqué moi, mais aussi l'humanité. Le 26 janvier 2045. J'ai été ému de voir que les personnes à mobilités réduites ont été...sauvées de leur handicap. J'ai un grand respect pour les hommes qui sont à l'origine de tout cela, leur travail est remarquable.
- Oui, oui. C'était un jour à marquer d'une pierre blanche. Maintenant, le mot " handicap "n'a plus le sens que l'on pouvait y donner en 2014 par exemple.
- C'est un fait, Tom. De nos jours, il n'y a plus un problème qui nous soit insurmontable. Si je perds une jambe demain, je peux me procurer une nouvelle, complètement artificielle dans les jours qui suivent. Quand la biologie rime avec technologie.
- On peut dire que ça vous ferait... une belle jambe ! ricana le présentateur.
- Et si nous parlions du livre, monsieur Brook ? demanda une membre de l'équipe, prénommée Sandra.
- C'est avant tout un constat, un mise en garde. Notre société est trop énergivore, elle a besoin d'énergie, et c'est un besoin vital.
- Et l'arrivée de nouvelles technologies plus puissantes, plus performantes ne doit pas aider, en effet.
- Nous avons besoin d'une quantité colossale d'énergie. Vous saviez que chaque jours, nous lançons la construction d'une nouvelle centrale électrique ? Juste pour palier le manque à venir ?
- Sérieusement ?
- Oui. Nous sommes trop dépendants aux énergies fossiles. Nous sommes comme des moules accrochées à leur rocher. Sans elles, nous sommes perdus. Et elles s'épuisent à une vitesse qui nous dépasse. Le pétrole par exemple, est devenu extrêmement rare.
- C'est à dire ?
- Le monde divisé, une fois plus. Une guerre pour les ressources. Certains pays se la joueraient égoïstes et se les garderaient, ce qui pousserait les autres à l'attaque, par exemple.
- J'espère que vous êtes juste un homme pessimiste ! Prions pour que ça n'arrive jamais. Pour le moment, le marché du travail et l'économie sont justes resplendissants !
- Ne prenez pas le futur comme déjà acquis.
- Mais nous en sommes certains, Ethan ! Le monde ne va pas changer pour une simple histoire d'énergie.

Cinq ans plus tard.

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" - Mes chers auditeurs, j'ai le regret de vous annoncer qu'il s'agit de notre dernière émission. L'état appelle au rassemblement général. Nous sommes en guerre contre le monde... Et dire que nous riions de ceux qui nous mettaient en garde contre tout ça. Nous les voyions comme des pessimistes, des fanatiques de la fin du monde. Mais ils avaient raison. Il avait raison... Nous sommes condamnés. Je suis Tom Blars. Je vous souhaite bonne chance, vous en aurez grand besoins. Je vous remercie tous. Tous. Vous, auditeurs, vous, collègues... Vous aussi, patron, pour m'avoir permis d'en arriver ici. Je remercie aussi ma femme qui...

Il ne dit plus un mot, il s'était interrompu. Cette fois ci, il s'agissait de plus que de la radio. C'était également un discours devant la population, il se trouvait face aux habitants de la petite ville de Los Siantos.
Il serra les poings avant d'éclater en sanglot, à bout.
- Je suis désolé...

Et puis plus rien.

Un an plus tard.

- Avis à tous. Il est important de rester cacher. Les autorités gèrent la situation. Gardez votre calme et surtout ne bougez pas. Merci de votre compréhension.
- Je vois un truc...
-Vous êtes dans un canal public.
-Oh merde... Alertez le général! Nous sommes attaqués ! Merde... Merde... Ma femme... Lucie... Dis à mon fils... Je vous aime.

Une fois plus, la radio a été coupée. Ce fut le dernier message enregistré au sein de la station radio. Cela faisait plus de deux ans que ces messages passaient en boucle sur la fréquence.
Deux personnes se trouvaient assez proche pour l'entendre. Leur réaction fut unanime, il était courant d'entendre dire qu'il était possible de retrouver des gens, voir une poche de civilisation en suivant ce signal. Mais, malheureusement pour eux, ils risquaient de ne trouver qu'une ville en ruine, déchirée par les bombes. Ils la connaissaient, ils l'avaient fuis autrefois. Le duo entama un voyage périlleux au sein de la grande forêt de Mosonia, celle que l'on surnomme " La forêt des esprits ". Elle était appelée comme ça pour une raison qui se justifiait à elle-même. Une forêt d'arbres morts et de saules pleureurs et la nuit, les bruits ambiants n'arrangeaient rien.
En réglant le récepteur radio, l'un des deux prit la parole :

"- Foutu radio...
- Qu'est-ce qu'il y a?
- Elle débite encore les mêmes conneries !
- Toujours les enregistrements d'avant-guerre ?
- Ouais, enfin... S'bizarre.
- Tu penses à la même chose que moi ?
- Tu penses à du bacon ?
- Nan... J'me disais... On pouvait p'tet' retrouver la station, tu sais, l'émetteur.
- Et ça nous avancerait en quoi ?
- J'sais pas, Andrew.
- T'sais pas quoi, Carlos ?
- Bah.. Il y a peut-être quelqu'un là-bas.
- M'ouais. On en reparlera demain matin, tu veux ?
- Comme si j'avais le choix..

Contribution : Electricsky,ark4nes,Yung Okovo.

" L'espoir fait vivre "

La nuit venait de tomber sur la forêt. Le duo de survivants avait monté leur campement. Ils montaient la garde à tour de rôle, alternant afin que tout deux puissent suffisamment se reposer. Andrew avait décidé de ne pas dormir cette fois-ci, laissant alors à son compagnon d'infortune le loisir de fermer les yeux durablement.
Le silence le perturbait au plus haut point, il n'en avait connu de tel.

Au petit matin, ils reprirent leur chemin, suivant une route usée et défoncée. Le ciel reflétait le coucher de soleil, la vision magnifique du paysage venait d'ébahir les deux compagnons.

"- C'est ce genre d'événement qui me donne espoir, Carlos.
- Il n'y a plus d'espoir, Andrew.
- Tu te trompes. C'est ce qui nous maintient en vie, ce qui nous motive, nous aide à encaisser chaque jour. Si on en avait pas... Nous ne serions plus là.
- S'parce qu'on a de la chatte.
- Si tu le dis..."

Ils marchaient depuis des jours sans rien trouver. La fatigue et l'agacement commençaient à se faire sentir.
Andrew s'arrêta pour boire. C'était un homme bien bâti, à la peau sombre comme l'ébène. Sous son uniforme d'officier de police, on pouvait, à s'en référer à ses traits, qu'il s'agissait d'un homme usé par les événements. Son visage, bourru, couturé de cicatrices, était rendu encore plus agressif par son œil gauche. Il était dénué de vie, de sens. Un œil cybernétique, semblable à une gemme noire.
Carlos était son opposé. La peau affreusement blanche, le corps parsemé de tatouages renvoyant à son passé criminel, un bouc mal taillé, une véritable allure de bad guy. Il était le jour et son ami était la nuit. Mais ils avaient un point commun. Comme Andrew, il n'était pas entièrement humain. Pour lui, il s'agissait du cœur, qui avait été remplacé par un implant plus performant.

Ils se remémoraient leur rencontre. Carlos s'était échappé de prison. Et l'officier Black avait été envoyé à sa poursuite. Il lui fallait intercepter Martez. Par chance, ou par fatalité, tout ne se passa pas comme prévu et, pour survivre, ils ont dû apprendre à se connaître, à se tolérer. Avaient-ils signés leur arrêt de mort ? Possible. Mais ils n'étaient pas morts.

Ils n'allaient plus errer sans but, sans vivres longtemps. À seulement quelques heures de marches se trouvait un bastion de l'humanité, une poche de civilisation nommée "Nova City ". La communauté étair régie par un certain Johnson Smith. La rumeur dit qu'il était shérif avant la guerre.

Il ne leur restait plus qu'à la découvrir.

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Contribution :Electricsky,ark4nes,Yung Okovo.

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