[Utilisable en RP] ┌ Méditations philosophiques - Ezequiel Marco Velasco ┘
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Ikon
Ktz
Lanekel
Sneazz Fékir
8 participants
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Partie 1
"La douleur trouve son origine dans la sensation de quelque chose."
Quelque chose n'existe pour moi que si je le perçois. Les événements récents m'ont remémorés la douleur, et je l'aborderai dans cette première partie.
Ce que je vois, j'entends et je touche existe réellement, c'est à dire ce que je perçois, je n'en doute pas plus que ma propre existence. Pourtant, je ne vois pas comment le témoignage des sens pourrait être allégué comme preuve de l'existence d'une chose qui n'est pas perçue par le sens. Nous ne désirons pas qu'un homme devienne sceptique et ne se fie plus à ses sens, au contraire, nous donnons à ceux-ci toute la valeur et toute l'assurance inimaginables, et il n'y a pas de principes plus contraires au scepticismes que ceux que nous venons de poser, comme nous le verrons clairement par la suite. Deuxièmement, on objectera qu'il y a une grande différence entre le feu réel et l'idée de feu, entre rêver et imaginer que l'on se brûle et se brûler effectivement. On peut faire valoir cette objection et d'autres semblables à l'encontre de cette thèse. Elles ont toutes une réponse évidente dans ce qui a déjà été dit, et j'ajouterai seulement ici que, si le feu réel est différent de l'idée de feu, et que, de même, la douleur réelle qu'il occasionne et aussi très différente de l'idée de cette même douleur, et pourtant, personne ne prétendra que la douleur réelle existe, ou qu'il serait possible qu'elle existe dans une chose non perce vante, ou hors de l'esprit, pas plus que son idée.
- LanekelHéro Hyperactif
- Lanekel
Messages : 564
Date d'inscription : 04/04/2017
Age : 24
Compliqué Mais Cool Bravo :D
Merci fréro comme tu sais on tente des délires
- KtzHéro Hyperactif
- Ktz-94
Messages : 610
Date d'inscription : 07/06/2017
Pas mal wallah
- IkonHéro Superactif
- IkonGaming
Messages : 409
Date d'inscription : 25/02/2017
Age : 33
Je suis fan de cette première partie, j'ai hâte des découvrir la suite !!
Je me doutais que ça allait de plaire fréro
Namasté
Tu pense ouvrir une boutique de zénitude ?
Sympathique et original, je m'attendais cependant à un formulaire ou une démonstration de yoga.
Tu pense ouvrir une boutique de zénitude ?
Sympathique et original, je m'attendais cependant à un formulaire ou une démonstration de yoga.
- InvitéInvité
Original !
- HoryusAssistant Civil
- Monsieur_Horyus
Messages : 339
Date d'inscription : 25/02/2017
Très sympathique LSV.
´Cela change de tes journaux habituelles
´Cela change de tes journaux habituelles
Merci les khey ça fait plaisir d'être soutenu sur un projet plus original
- ValkyrAdministrateur
- GTH_Valkyr
Messages : 626
Date d'inscription : 01/12/2014
Age : 28
La douleur, c'est dans la tête.
Toi même tu sais frere
- Princesse EuniceRandom
- appllmwaeunice
Messages : 16
Date d'inscription : 15/07/2017
Bien bien ! Ptit bg ;)
Merci ptite bg
Partie 2 [/i]
"Le crime est utile à la société."
A travers cette seconde partie, je donnerai un point de vue concernant le crime et son utilité à travers la société et les institutions qui l'encadrent.
Non seulement le crime est normal, mais il est facile de prouver qu’il a bien des utilités. Un philosophe produit des idées, un poète des vers, un ecclésiastique des sermons... Un criminel produit des crimes bien que ce ne soit pas matériel au sens propre du terme. Mais si les liens entre cette branche soi-disant criminelle de la production et toute l’activité productrice de la société sont examinés de plus près, nous sommes forcés d’abandonner un certain nombre de préjugés. Le criminel produit non seulement la criminalité mais aussi la loi criminelle ; il produit le professeur qui donne des cours au sujet de la loi criminelle et de la criminalité, et même l’inévitable livre de base dans lequel le professeur présente ses idées et qui est une marchandise sur le marché. Il en résulte un accroissement des biens matériels, sans compter le plaisir qu’en retire l’auteur du livre.
De plus, le criminel produit tout l’appareil policier ainsi que de l’administration de la justice, détectives, juges, jurys, etc., et toutes ces professions différentes, qui constituent autant de catégories dans la division sociale du travail, développent des habiletés diverses au sujet de l’esprit humain, créent de nouveaux besoins et de nouveaux moyens de les satisfaire. La torture elle-même a permis l’invention de techniques fort ingénieuses, employant une foule d’honnêtes travailleurs dans la production de ces instruments. Le criminel produit une impression tantôt morale, tantôt tragique, et rend un « service » en piquant au vif les sentiments moraux et esthétiques du public. Il ne produit pas seulement les livres de droit criminel, la loi criminelle elle-même, et ainsi les législateurs, mais aussi l’art, la littérature, les romans et les drames tragiques dont le thème est la criminalité. Le criminel interrompt la monotonie et la sécurité de la vie bourgeoise. Il la protège ainsi contre la stagnation et fait émerger cette tension à fleur de peau, cette mobilité de l’esprit sans lesquelles le stimulus de la compétition elle-même serait fort mince. Il donne ainsi une nouvelle impulsion aux forces productrices.
Le crime enlève du marché du travail une portion excédentaire de la population, diminue la compétition entre travailleurs, et jusqu’à une certaine limite met un frein à la diminution des salaires, et la guerre contre le crime, de son côté, absorbe une autre partie de cette même population. Le criminel apparaît ainsi comme une de ces « forces équilibrantes » naturelles qui établissent une juste balance et ouvrent la porte à plusieurs occupations soi-disant « utiles ».
L’influence du criminel sur le développement des forces productrices peut être détaillée. Est-ce que le métier de serrurier aurait atteint un tel degré de perfection s’il n’y avait pas eu de voleurs ? Est-ce que la fabrication des chèques bancaires aurait atteint un tel degré d’excellence s’il n’y avait pas eu d’escrocs ? Est-ce que le microscope aurait pénétré avec autant d’efficacité le monde commercial de tous les jours s’il n’y avait pas eu de faux-monnayeurs ? Le développement de la chimie appliquée n’est-il pas dû autant à la falsification des marchandises et aux tentatives pour y remédier, qu’aux efforts productifs honnêtes ? Le crime, par le développement sans fin de nouveaux moyens d’attaquer la propriété, a forcé l’invention de nouveaux moyens de défense, et ses effets productifs sont aussi grands que ceux des grèves par rapport à l’invention des machines industrielles. Laissant le domaine du crime privé, y aurait-il un marché mondial ? Les nations même existeraient-elles s’il n’y avait pas eu de crimes nationaux ? L’arbre du mal n’est-il pas aussi l’arbre du savoir depuis le temps d’Adam? Le jour où le Mal disparaîtra, la Société en sera gâtée, si même elle ne disparaît pas !
- HoryusAssistant Civil
- Monsieur_Horyus
Messages : 339
Date d'inscription : 25/02/2017
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LSV
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- LanekelHéro Hyperactif
- Lanekel
Messages : 564
Date d'inscription : 04/04/2017
Age : 24
Tres Bon Journal! Bravo Kheyou!
Bon, je pense que je vais faire mon chieur (#BOBO #L ) en donnant mon avis de manière subjectif, j'aime beaucoup ton écriture mais là j'avoue que j'ai du mal avec les idées que le journal véhicule.Déjà quand j'ai vu que le crime était normal j'ai voulu te signaler sur le site de la défense pour apologie du crime puis j'ai lu la suite, je ne vais pas faire un pavé dans la mare, mais juste dire ce que j'en pense en général de l'écrit.
Le souci avec le crime, c'est de savoir qui est arrivé, les criminels ou les policiers ? Qu'est-ce qu'un crime ? Pourquoi cela est défini? Sachant que les crimes évoluent. (Déviance sexuelle, Substance Addictif (Coucou La prohibition au passage, Violence etc)
J'ai compris l'idée globale du sujet, mais certain point me semble flou, de quel crime on parle? Du crime en général ?Du crime du petit larron ? Ou du crime de la bourgeoisie ?
(Mon avis) Après le crime créait avant tout une diversion pour la classe dominante, ceux qu'on considère les racailles ne sont qu'une peur qu'ont créée pour distraire la ménagère des crimes de plus grandes envergures.Bref je pense que tu n'a pas voulu perdre la communauté à mon avis
Sinon j’apprécie bien, je détaillerai pas plus car flemme.Mais j'attends la suite, c'est toujours aussi original !
Dommage que la fin ne soit pas totalement raccord avec l'idée de base.
Le souci avec le crime, c'est de savoir qui est arrivé, les criminels ou les policiers ? Qu'est-ce qu'un crime ? Pourquoi cela est défini? Sachant que les crimes évoluent. (Déviance sexuelle, Substance Addictif (Coucou La prohibition au passage, Violence etc)
J'ai compris l'idée globale du sujet, mais certain point me semble flou, de quel crime on parle? Du crime en général ?Du crime du petit larron ? Ou du crime de la bourgeoisie ?
(Mon avis) Après le crime créait avant tout une diversion pour la classe dominante, ceux qu'on considère les racailles ne sont qu'une peur qu'ont créée pour distraire la ménagère des crimes de plus grandes envergures.Bref je pense que tu n'a pas voulu perdre la communauté à mon avis
Sinon j’apprécie bien, je détaillerai pas plus car flemme.Mais j'attends la suite, c'est toujours aussi original !
Dommage que la fin ne soit pas totalement raccord avec l'idée de base.
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